Le livre de Mona Ozouf “Festivals and the French revolution” nous montre un exemple bien français d’hypocrisie autour de la thèse de René Girard, avec une inversion assez incroyable du sens même de ses propos, où Ozouf se sert de la description par Girard de la fête dyonisiaque pour présenter ce qui est en réalité UN ACTE DE GUERRE – la levée des foules pour former les bataillons militaires et partir au combat. Elle explique bien que le “””festival”” est une levée de troupes mais, ici, inverse délibérément la “fête de la saucisse”, la foire de village avec concours de cri du cochon, bruits de pet, bouffons, course en sacs etc. et l’acte militaire de type parade de Nuremberg 1935.
Le mensonge est industriel dans les universités françaises. Et cette université est donc naturellement imperméable à la pensée de René Girard, sauf à la déformer délibérément comme ci-dessus. J’ai pu constater ce fait au fur et à mesure de mes rencontres, les sociologues sont allergiques à la réalité de la violence collective et de la puanteur du groupe, qui ne peut reposer sur le long terme que sur la guerre contre le bouc émissaire. L’association dite “Recherches mimétiques” ne vaut pas mieux, incapable qu’elle est de saisir sa puissance universelle ; il s’agit dans 99% des cas d’en faire une sorte de recours chrétien alors que la culture sacrificielle est encore universelle ou presque (lire mon chapitre sur la bisexualité innée dans From an Einstein Syndrome to the People). Mme Ozouf est d’origine bretonne, je me permets un lien avec mon précédent petit article, tout le monde comprendra !
Il est important, très important, de noter l’origine islandaise (éruption du Laki) des événements de 1789 – “Raie publique” – d’ailleurs le drapeau moderne de la France est fabriqué par Lafayette en insérant la couleur blanche entre les deux couleurs de Paris. L’éruption révolutionnaire trouve son origine dans la famine provoquée par les effets climatiques du Lakagigar. Universitaires de gauche et autres fous furieux refusent toujours les vérités matérielles pour tenter de se rapprocher d’un idéalisme antipropriétariste – lire à nouveau mon chapitre ci-dessus !