Face au risque d’événement stellaire brutal entraînant une supercriticité et donc une fuite radioactive (voir aussi mon article scientifique), aux problèmes de résistance des cuves, et aux pertes d’énergie qui contribuent au changement climatique et attirent les ouragans (oui : les pertes de chaleur produisent des surpressions atmosphériques localisées, vases dans lesquels se déversent les dépressions – cf accidents de Brunswick, de Leizhou, de Satsumasendai, de J. Farley…), une solution existe. Elle consiste à transformer les réacteur nucléaires civils en réacteurs sous-critiques pilotés par accélérateur. Il suffit de conserver les cuves, dans les enceintes, mais de les appareiller chacune d’un accélérateur de particules entraînant des protons, ciblant un bloc de plomb installé dans une fenêtre (hermétiquement close) et de définir un coefficient k extrêmement faible (k=0,30).
Un réacteur, typiquement, produit 3000 MW thermiques pour 1000 MW électriques. La surchauffe est la cause majeure des pertes – qui contribuent au réchauffement climatique (lié aux pertes de chaleur, en général, et, essentiellement, aux téphras volcaniques qui emprisonnent cette chaleur et augmentent leur inertie dans l’atmosphère, et non au CO2).
En définissant un k très très faible, non seulement il n’est pas nécessaire de construire les appareils en sous-sol mais on limite naturellement les pertes de chaleur puisque la dissipation d’énergie est liée à la surchauffe. Il s’agit tout simplement d’un problème de rendement marginal décroissant : avec une puissance beaucoup plus faible le rendement du réacteur augmente significativement.
On économise donc, de plus, de l’uranium 235.
En définissant un k encore plus faible (0.20 semble parfait) on peut remplacer l’eau légère par de l’eau lourde pour obtenir une transmutation des actinides mineurs et autres produits de fission à vie longue, et on peut aussi utiliser l’uranium appauvri comme source d’électricité quasi infinie. Pas besoin d’ITER qui présente un risque d’explosion en cas de panne des aimants (ce qui libérerait brutalement le plasma à 150 millions de degrés et détruirait la centrale).
Cette solution est optimale du fait de l’existence d’enceintes en béton autour des cuves. Un événement stellaire extrêmement brutal apportant un flot de neutrons déclenchant néanmoins une supercriticité est impossible à exclure mais cette solution limite énormément, énormément les risques.
Enfin l’installation hermétique du bloc de plomb (pour la spallation indispensable au fonctionnement) sur une ouverture pratiquée sur la cuve pose d’autant moins de problèmes que la température à l’intérieur du coeur est fort limitée par le k très faible. C’est une solution simple et très économique. Tant qu’un chef (à l’Elysée par exemple) n’en profite pas pour faire sur-facturer le matériel et récupérer des rétrocommissions… ce qui est un risque beaucoup plus probable, avec la planification d’Etat, même limitée, qu’une explosion de supernova à 150 années-lumière de la Terre ou qu’un attentat terroriste contre un réacteur ! Sans compter la tentation du mensonge sur le coefficient k réellement utilisé dans les réacteurs.
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See links above for explanations in English on why nuclear reactors currently attract hurricanes and why stellar events can destroy them ! (it happened several times already)
The use of accelerator-driven systems can allow to safely reconvert the nuclear reactors into machines that do not contribute to climate change and can absorb most supernovas and other brutal stellar events without a supercriticity : they simply need a very low k (0.30). The issue for climate change is the thermal loss into the atmosphere. The losses are much more limited if the initial energy is more limited. Diminishing marginal utilities are the issue with the heat output. So this also saves a lot of fuel in addition to shielding the reactor against most stellar events (except very powerful ones) and reducing strongly the contribution of the machines to climate change.
With an even lesser k (0.20 seems excellent) heavy water can be used to burn transuranics, other long-lived waste and use depleted uranium for electricity.
Nevertheless the risks with economic planification, even indirect in neoliberalism, is obviously the retrobribing after overbilling, and there is also the temptation of lying on the actual k of the reactors. These risks cannot be overstated.