De nombreux miracles dans l’Évangile s’expliquent très facilement par l’application d’un onguent de cannabis, tel qu’il était fabriqué à l’époque à partir de “kaneh-bosm”, cannabis (il y a même une recette d’huile dans l’Ancien Testament, sorte de macéra-Sion). C’est notamment le travail de l’archéologue Christopher Bennett, qui a fait l’objet d’articles de la BBC et du Guardian.

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Il existe des alternatives non-psychotropes qui permettraient peut-être d’arriver aux mêmes résultats de façon plus “légère”, moins handicapante, en évitant par exemple les pertes de mémoire liées à la THC et que les jeunes fumeurs recherchent. Il y a des preuves archéologiques de l’usage médical de cannabis à l’époque du Christ à Jérusalem (par exemple comme anti-douleur pour une femme en train d’accoucher, au 3ème ou 4ème siècle de notre ère). Dans l’Évangile les disciples du Christ soignent par l’application d’huile (en Marc 6:13 par exemple). Le corps produit ses propres cannabinoïdes mais les cannabinoïdes en provenance du cannabis (delta-9-THC psychotrope, et pour les non psychotropes le cannabidiol, la THCa et la THCV) ont d’excellentes propriétés médicales : anti-cancer notamment (réduction des tumeurs et préservation des cellules saines, de nombreux malades du cancer aux Etats-Unis se soignent uniquement comme ça, avec succès), mais aussi anti-douleur, contre le diabète type 2 et l’obésité, anti-spasticité… La spasticité est une forme de paralysie pour laquelle des études ont démontré l’efficacité du cannabis médical. Jésus soigne justement un paralytique dans l’évangile de Luc. Dans le cas du cancer les études démontrent l’efficacité à la fois du CBD et du delta-9-THC (lire notamment sur cancer.gov le site institutionnel américain). Les malades du cancer se soignent efficacement en quelques mois avec une huile très riche en cannabinoïdes, malgré les effets psychotropes du delta-9-THC. Le cannabidiol a aussi des propriétés anti-psychotiques, il peut être utilisé pour la schizophrénie, ce qui explique sans doute certains “exorcismes” dans la Bible (cas dans lesquels l’utilisation de produits psychotropes est à prohiber). Il est aussi utilisé pour les autistes et montre des résultats très prometteurs. Attention aux interactions médicamenteuses (opiacés comme la morphine en particulier sont à prohiber). Lire cet article sur le cannabidiol. Quoi qu’il en soit c’est évident que le Christ s’est servi de ces propriétés médicales pour guérir et prêcher (probablement aux fins de détourner l’attention de son homosexualité, qui n’a pas été frappé de sa relation spéciale avec Jean ?). Témoignages contemporains de patients soignés du cancer (et de l’obésité et du diabète de type 2) grâce à l’huile de cannabis à lire ici.
Le delta-9-THC est légal en France (l’article R5132-86 du code de la santé publique fait une exception), contrairement au cannabis dont il est extrait (par ailleurs le fait de fumer est évidemment extrêmement mauvais pour la santé…), mais il reste qu’il s’agit d’un psychotrope qui produit des sensations pouvant être très désagréables (notamment lors du “décrochage”, ce que les fumeurs appellent “atterrissage”) et qu’il est formellement interdit d’en consommer avant de conduire (circonstance aggravante en cas d’accident de la route). L’acide tétrahydrocannabinolique, ou THCa, n’est pas psychotrope, contrairement au delta-9-THC, on le trouve dans le cannabis frais (non traité), et il présente des propriétés médicales similaires au delta-9-THC (on le mentionne par exemple pour ses effets antiproliférants dans le cas du cancer de la prostate). Le THCV, tétrahydrocannabivarine, également non psychotrope, présente également des propriétés intéressantes, notamment contre l’épilepsie. Ces deux molécules ont néanmoins été beaucoup moins étudiées que le delta-9-THC, qui reste donc à l’heure actuelle néanmoins le plus sûr allié contre le cancer.
Pour toute utilisation, se renseigner sur Internet (en particulier parce que le cannabidiol et les autres cannabinoïdes peuvent interagir avec nombre de médicaments en raison notamment d’une interaction avec une enzyme importante dans la dégradation des molécules, la cytochrome P450), mais commencer avec des doses relativement faibles et toujours rechercher les conseils d’un médecin (aux Etats-Unis on trouve des médecins bien formés aux usages des cannabinoïdes). Malheureusement, rien n’est remboursé par la Sécurité sociale, alors que c’est parfaitement sain et naturel. Le corps humain a des récepteurs pour les cannabinoïdes mais des laboratoires essaient de produire des molécules de synthèse qui pourraient elles aussi agir sur ces récepteurs, qu’elles seules pourraient produire grâce au brevet et pour lesquelles elles obtiendraient le monopole du remboursement. On a vu les conséquences dramatiques à Rennes lors de l’accident mortel causé par une molécule de synthèse en 2016 : il s’agissait d’une molécule visant à inhiber une autre enzyme qui elle détruit les cannabinoïdes produits naturellement par le corps (Marisol Touraine a elle-même précisé aux médias que le médicament testé ne contenait PAS de cannabis, il ne s’agit même pas d’un cannabinoïde). La preuve qu’il vaut vraiment mieux se soigner avec des cannabinoïdes naturels !