Les stations d’épuration sont une réserve inépuisable de biogaz carburant. A quand leur exploitation massive ? Même le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire le dit : “Les boues et graisses de stations d’épurations sont des déchets organiques (et quelques fois minéraux) dont le potentiel méthanogène est supérieur à celui des déchets animaux et presque tous les déchets végétaux. Leur méthanisation permet de produire un biogaz particulièrement riche en méthane.”
Précisons également que le méthane est un gaz plus léger que l’air qui ne permet donc pas la formation de nappes d’hydrocarbure inflammable au ras du sol. C’est aussi le carburant le plus difficile à enflammer, avec une plage d’inflammabilité étroite entre 5 et 15% en mélange dans l’air. Sa température d’inflammation est élevée, 540 °C, c’est le double du gazole ! Les risques d’explosions sont donc très faibles et les véhicules GNV sont autorisés dans tous les parkings, les souterrains, les tunnels, etc (brochure de l’Association Technique Énergie Environnement).
La privatisation des stations d’épuration permettrait certainement l’organisation de centres locaux de méthanisation. (Mais je pense que des privatisations sont discutables tant que les banques ont les réserves fractionnaires qui peuvent encourager les collectivités locales à surévaluer le prix de vente)
Je propose de combiner des moteurs à méthane et à air comprimé (des bouteilles d’air, comme l’entreprise de Guy Nègre à Carros célèbre pour ses voitures ultralégères) pour fabriquer la voiture de demain, propre, écologique et sans forage pétrolier ou gazier.