En ces périodes de grandes négociations entre la grande distribution et ses fournisseurs (les négociations avec les PME viennent d’être conclues, pour les grandes entreprises ça continue jusqu’au 31) beaucoup ont annoncé que les prix allaient baisser mais je ne pense pas que cela va être le cas. Voilà pourquoi.
Déjà il est intéressant de noter qu’après le round “PMEs” les journalistes de TF1 n’ont non seulement pas noté de diminution dans les rayons, mais ont fait état de négociations où la grande distribution essayerait d’obtenir 2 à 3% de hausse tandis que les industriels essayeraient d’obtenir 5 à 6% de hausse. Ces prérésultats m’incitent à pointer du doigt le coût des politiques environnementales et en particulier des restrictions d’émissions de CO2. En effet le CO2 est indispensable à la photosynthèse qui est la clef de la croissance des plantes (en plus d’absorber de la chaleur). J’ai déjà montré dans mon article peer reviewé sur le CO2 comment la réduction des émissions affecte les rendements agricoles. Il y a bien sûr le facteur des coûts du carburant mais ceux-ci ont diminué depuis quelques mois, alors que les données qui fuitaient par TF1 suggéraient une hausse entre 2 et 6% des prix agricoles. C’est donc aujourd’hui la responsabilité des rendements agricoles en baisse et non des prix du carburant (et de la guerre en Ukraine qui a allumé la machine inflationniste il y a deux ans). Sur matot-braine.fr on lisait en septembre 2022 que :
Ainsi en 2021 une tonne de blé coûtait 160 euros à produire, un montant qui s’est élevé à 200 euros en 2022 et qui pourrait atteindre 240 euros en 2023. Selon les calculs de la FDSEA, en 2021 le seuil de rentabilité était de 1471 euros/hectare, il est aujourd’hui de 2038 euros.
Le 16 mars 2023, sur l’Action Agricole Picarde qui cite le Groupe Carré :
“Sans nier la réalité de l’inflation sur la plupart des postes de charge de l’exploitation agricole, nous pensons que le coût de production d’une tonne de blé dans la région se situera en moyenne entre 210 et 220 €/t, bien en-dessous de certaines estimations alarmistes»
Pour citer aussi la FNSEA (source le Figaro, 10 janvier 2024) :
«On a besoin de s’assurer que la matière première agricole n’est pas attaquée», a déclaré le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau
À l’heure où les industriels veulent «globalement» vendre leurs produits «de l’ordre de 3 à 6%» plus cher, quand leurs clients demandent à l’inverse des baisses de même ampleur, la FNSEA se satisferait d’une faible hausse voire de prix stables, a expliqué Arnaud Rousseau.
Donc il y a bien une augmentation significative des coûts de production qui correspond au décrochage des rendements depuis les Accords de Paris que j’évoque dans mon article en lien ci-dessus. Il y a un problème fondamental au niveau des coûts de production lié aux restrictions d’émissions de CO2 qui va continuer à tirer par le haut les prix dans la grande distribution. Il est vrai que le Président Emmanuel Macron n’a heureusement pas évoqué de nouvelle mesure significative en matière de politique climatique lors de sa conférence de presse, face à une journaliste aux cheveux rouges bouclés un peu aigrie, mis à part la “territorialisation” de cette politique. Il est important de noter qu’entre CO2 et CH4 il y a une grande différence. Le CO2 est utilisé dans les extincteurs d’incendie alors que le méthane est inflammable. C’est une autre façon de dire ce que j’expliquais plus haut sur le fait que le CO2 ne réchauffe pas mais refroidit le climat grâce à la photosynthèse. Planter des arbres est bien sûr indispensable au contrôle des températures, tout comme l’isolation thermique, domaine sur lesquels les gouvernements successifs ont beaucoup investi comme l’a rappelé Emmanuel Macron. En d’autres termes, il est possible de “décarboner” en ciblant uniquement le CH4 et en étant donc pertinent pour le climat, même s’il faut aussi cibler les pertes de chaleur en général et pas uniquement les pertes de ce gaz inflammable comme je le montrais dans mon article dans l’International Journal of Physics 7-4-3. Cette politique entraînera des hausses de prix au niveau de la viande et des produits laitiers car elle cible l’élevage en particulier mais les prix des biens de base pourront repartir à la baisse et dans le même temps les objectifs de la politique climatique pourront enfin être atteints. Pour cela il faut débrancher la machine à faire peur des émissions de CO2. J’écris cet article au chaud près d’un feu de cheminée. Oui cela émet du CO2 mais cela permettra la croissance d’arbres qui nous donneront ainsi un jour du bois permettant de se chauffer à nouveau. C’est le cycle du CO2. Il n’y a pas de raison d’en avoir peur. Ce qui importe c’est de ne pas perdre de chaleur dans la nature, et le méthane fait partie des pertes de chaleur potentielles du fait de son inflammabilité.
(Ceci est permis par l’amélioration des rendements des moteurs thermiques. On serait à 56% sur certains moteurs récents. Ce sont les pertes de chaleur le problème et les émissions de CO2 sont toujours chaudes en principe sauf lors du dégel du permafrost ; mais un meilleur rendement des moteurs réduit le problème.)
Mais je n’ai jamais affirmé que les plantes vont pousser plus vite si on baisse les émission annuelles de CO2 ! Au contraire ! Relisez.
*vont pousser moins vite*, pardon. C’est completement stupide, c’est confondre emissions annuelles et emissions cumulees.
En fait, des etudes ont montre que les plantes poussaient 21% plus vite a conditions meteorologiques egales par rapport a il y a 150 ans a cause de plus forte teneur en CO2 de l’athmosphere (420 ppm versus 280 ppm il y a 150 ans). Une rapide lecture de la literature scientifique vous donne tord. Source: https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1365-2486.2006.01240.x
De plus, les etudes en agronomie et en climatologie sont unanimes pour dire que les changements climatiques vont diminuer les rendements agricoles a cause des secheresses, de la diminution de l’humidite des sols, des deplacements des precipitations… Il va en effet moins pousser de vegetaux dans certaines zones, mais par pour les raisons que vous invoquez. Ainsi, la literature scientifique demontre qu’il est urgent de baisser les emissions de GES, CO2 comme methane, car au final la contribution de la haute teneur en CO2 de l’athmosphere est negligeable par rapport aux phenomenes meteo violents en augmentation. Source: https://books.google.com.au/books?hl=en&lr=&id=_pj8DwAAQBAJ&oi=fnd&pg=PA55&dq=agronomy+climate+change+effects&ots=bCg-241tPV&sig=8QtriLtW5mYYdYLIzYRIL_HE3Ds#v=onepage&q=agronomy%20climate%20change%20effects&f=false
Si vous etiez capable de faire une vraie recherche dans la literature scientifique, plutot que d’ecrire des opinions fantaisistes ou des articles qui ne citent rien d’autre que vos propres articles, vous auriez moins l’air d’un illumine. La base de la base quand on veut jouer au scientifique, c’est de lire au moins une vingtaine d’articles sur le sujet datant de moins de 5 ans, si possible des reviews, et d’en faire une synthese en introduction de son manuscript, ca donne tout de suite de la credibilite. Et faite quelque chose pour les figures de vos articles. C’est d’un amateurisme honteux. Ouvrez au moins un article scientifique pour voir les standards d’une publication normale.
Je comprends pas. Vous maintenez que les plantes poussent plus vite grâce au CO2. On est d’accord ! Le problème est justement la réduction récente des émissions associée au développement, notamment voire exclusivement, des voitures électriques. Pour le reste mes articles peer reviewés démontrent que ce sont les pertes de CHALEUR le problème et pas le CO2 en tant que tel. D’ailleurs quand le permafrost perd du CO2 du fait de la fonte qui réveille le contenu des sols, ça regèle immédiatement ensuite parce que ce CO2 froid est très performant en termes de refroidissement, il n’y a pas que la photosynthèse en effet, c’est l’exothermie des émissions le problème ! Lire mon article scientifique https://pubs.sciepub.com/ijp/7/4/3/index.html et une référence récente sur l’exothermie industrielle https://www.mdpi.com/2072-4292/15/19/4760
Plutot que d’essayer de me convaincre et de maladroitement toujours etaler un peu plus vos lacunes, mon precedent commentaire se voulait constructeur pour vousindiquer la bonne maniere de proceder pour parler d’un sujet complexe: lire la literature, la resumer, eviter les opinions personnelles. C’est un exercice difficile, mais si vous voulez convaincre le monde scientifique, moi y compris, commencer par produire un manuscript qui synthetise l’etat des connaiaances sur le sujet que vous voulez traiter, et qui cite correctement quelques dizaines d’articles appropries, que vous vous serez assure d’avoir compris correctement.
Vous niez totalement l’importance de la photosynthèse qui est endothermique. + de CO2 c’est + de photosynthèse qui est un processus absorbant la chaleur donc températures en baisse ! Bien sûr que la chaleur réduit les rendements agricoles mais votre façon de penser portée par la volonté de se conformer à l’absurde consensus des anti-CO2 détruit la validité de votre raisonnement. Vous passez totalement à côté de mon argument sur le regel du permafrost du fait de la photosynthèse dans les forêts attenantes. Par contre vous surinterprétez largement mes propos pour essayer de me faire dire des choses que je n’ai pas dites. Je ne vais pas continuer la discussion.
Moi aussi je vais m’arreter la. “absurde consensus des anti-CO2”: l’ensemble des scientifiques de la planete ont donc tord, c’est Florent Pirot qui a raison, sans aucune donnees observationelles, juste des idees sorties de son chapeau. Je ne connais que trop bien cette sur-confiance en soi, denuee d’esprit critique sur ses propres methodes et ses propres biais, qui implique de voir le mensonge chez le reste de la population, et qu’on appelle complotisme. Convaincre un complotiste avec des arguments rationnels est un combat perdu d’avance.
Vous avez un problème qui est qu’en plus d’éviter mes arguments et de chercher à me faire dire des choses que je n’ai pas dites (j’ai parlé de CO2 froid, pas de CO2 gelé) vous avez un culte de l’estimation mathématique qui traduit un platonicisme qui est celui de l’essentiel de la communauté scientifique dans certains domaines (climat et astrophysique je dirais) c’est-à-dire l’incapacité de s’en remettre aux faits, de fonder le raisonnement sur les faits et non sur la théorisation mathématique. Cette communauté cherche à s’imposer par les effets de forme, par la taille des équations mathématiques… moi qui ai le syndrome d’Einstein (late talker) je parviens à lire à travers et je décrypte pour tout le monde sur mon blog. Je n’ai pas de leçons à prendre. Des données observationnelles il y en a plein mes articles, pour mon premier papier IJP 7-4-3 je me suis servi du GLOT… les vrais complotistes comme The Daily Sceptic remettent en cause les données, moi je respecte les glaciologues et autres météorologues qui font leur métier lorsqu’ils apportent des données ! Mais je n’ai pas plus de temps à perdre avec vous. Au revoir.
D’autant que vous êtes sous pseudonyme donc à partir de maintenant je supprime vos nouveaux commentaires sans préavis sauf si vous reconnaissez vos torts.